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Qu'est-ce qu'une cyberattaque ?
Entreprises, institutions, particuliers… personne n’échappe à la menace des cyberattaques. Ces intrusions, relevant parfois de la cybermalveillance, visent nos systèmes informatiques pour voler, détruire ou perturber des informations sensibles.
Les cybercriminels rivalisent d’ingéniosité : phishing, ransomware, attaque DDoS… leurs méthodes se perfectionnent sans relâche. L’attaque récente contre Free en est un exemple frappant : un pirate a mis en vente les données personnelles de 19,2 millions de clients, dont les IBAN de 5 millions d’utilisateurs. Une fuite d’une ampleur effrayante, qui a laissé des victimes inquiètes et mis en lumière la fragilité de nos systèmes numériques.
Enjeux stratégiques, économiques ou éthiques, pour faire face aux pirates, il est essentiel de saisir leurs motivations et les stratégies qui les animent.
Quelles sont les motivations derrière les cyberattaques ?
Chaque cyberattaque est motivée par des intérêts bien définis, qu’il s’agisse d’argent, d’influence ou d’idéologie.
Le gain financier reste l’objectif le plus fréquent. Les ransomwares bloquent les systèmes jusqu’à ce qu’une rançon soit payée, facilitant parfois un détournement de fonds directement auprès des organisations. D’autres attaques se concentrent sur le vol de données, revendues ensuite sur des plateformes clandestines.
Le cyberespionnage industriel cible des entreprises pour accéder à des informations stratégiques : secrets commerciaux, brevets technologiques ou projets innovants.
Le sabotage, quant à lui, vise à perturber des infrastructures critiques : hôpitaux, réseaux électriques ou systèmes de transport.
L’hacktivisme est une autre forme de cybercriminalité : des groupes attaquent des cibles pour défendre une cause ou dénoncer des pratiques jugées immorales.
Enfin, certaines attaques, qualifiées de cyberguerre, sont aussi un moyen pour des États ou des organisations, de démontrer leur puissance et affirmer leur domination technologique ou stratégique.
Pourquoi les cybercriminels attaquent-ils ?
Derrière chaque cyberattaque se cache une logique, elles ne relèvent pas de simples opportunités, mais s’inscrivent dans une stratégie calculée. Mais pourquoi ces attaques sont-elles si fréquentes et ciblées ?
Les cybercriminels l’ont bien compris : les sociétés, institutions et même les particuliers détiennent des données critiques devenues des trésors à exploiter. Qu’il s’agisse de dossiers médicaux, informations bancaires ou projets confidentiels, tout est monnayable ou utilisable pour exercer une pression sur les victimes.
Les particuliers aussi sont régulièrement confrontés à des arnaques numériques : phishing, usurpation d’identité, etc. En effet, ces attaques s’appuient souvent sur des méthodes d’ingénierie sociale, qui manipulent la confiance ou la peur pour tromper les cibles.
Les cyberattaques ne s’arrêtent pas à la compromission de données ou au vol d’informations. Elles sont capables de perturber des systèmes entiers et causer des dommages économiques sur le long terme.
Derrière ces actions se cachent une variété d’acteurs, aux motivations et aux profils bien distincts. Alors, qui sont ces cybercriminels ?
Qui sont les acteurs derrière les cyberattaques ?
De l’hacker isolé à l’État organisé, ces acteurs s’appuient sur des tactiques de hacker et utilisent des systèmes informatiques pour exploiter des failles, modifier des logiciels, et accéder à des informations sensibles. Leur objectif : manipuler, monétiser ou déstabiliser des systèmes entiers.
Hackeurs individuels, groupes organisés et États
Les hackeurs individuels, continuellement qualifiés de « script kiddies », utilisent des outils prêts à l’emploi, fréquemment trouvés sur des forums du dark web. Ils constituent une part non négligeable des attaques informatiques. Bien qu’ils puissent manquer de compétences techniques poussées, leurs actions sont capables de causer des dommages importants. Un seul individu peut exploiter une faille dans un réseau informatique pour compromettre les données d’une organisation entière.
En revanche, les groupes organisés, parfois appelés « cyber gangs », fonctionnent en véritables entreprises du crime. Ces cybercriminels coordonnent des attaques complexes, telles que le déploiement de ransomwares, où des millions de dollars peuvent être exigés en échange de clés de déchiffrement. Ces organisations ciblent souvent des systèmes critiques dans les domaines de la santé, des finances ou des infrastructures.
Enfin, les États figurent parmi les acteurs les plus redoutables. Ces types de cyberattaques ont des objectifs stratégiques : espionnage, sabotage ou démonstration de puissance. Ces actions ciblent souvent d’autres pays, compromettant des réseaux militaires, des systèmes d’approvisionnement ou même des processus électoraux.
Cybercriminels, hacktivistes, et menaces internes
Les cybercriminels sont motivés par l’argent. Leurs outils préférés ? Les ransomwares, qui bloquent les systèmes des organisations jusqu’au paiement d’une rançon, fréquemment en cryptomonnaie. Une autre pratique répandue : voler des informations personnelles pour les revendre sur le dark web.
Les hacktivistes se servent de cyberattaques pour défendre leurs causes. Les cibles varient : gouvernements, grandes entreprises ou organisations contraires à leurs convictions. Ces actions visent à attirer l’attention des médias et déclencher une nuisance cybernétique pour modifier l’opinion publique.
Enfin, les menaces internes représentent un danger généralement sous-estimé : des employés qui volontairement ou accidentellement compromettent la sécurité des systèmes informatiques d’une organisation.
Quelles sont les cibles principales des cyberattaques ?
Dans un monde dans lequel la technologie connecte tout, les cyberattaques touchent des cibles variées, mais toujours avec des objectifs bien définis. Derrière chaque ligne de code malveillant se cache une intention : manipuler, voler ou détruire. Mais qui sont les cibles principales de ces attaques, et pourquoi sont-elles autant convoitées ?
Entreprises, institutions publiques et utilisateurs individuels
Les entreprises représentent des cibles privilégiées. Elles manipulent des volumes colossaux de données sensibles : informations clients, secrets industriels, stratégies internes. Pour les hackers, infiltrer leurs systèmes équivaut à fracturer un coffre-fort numérique. Une seule intrusion réussie peut paralyser des services, siphonner des millions ou perturber des opérations stratégiques. La menace ne s’arrête pas aux multinationales ; les PME, souvent démunies en matière de sécurité, demeurent des proies faciles.
Les institutions publiques incarnent une vulnérabilité différente. Gérer des infrastructures vitales comme les hôpitaux, transports, sécurité nationale les expose à des risques critiques. Une attaque numérique ne se limite pas à des pertes financières : elle peut mettre des vies en péril en bloquant des systèmes essentiels ou en altérant des informations médicales.
Les particuliers ne sont pas épargnés. Chaque clic, chaque mot de passe devient une brèche potentielle pour les cybercriminels. Phishing, arnaques ciblées, exploitation de la négligence numérique : une fois l’accès obtenu à un appareil personnel ou à un réseau domestique, les dégâts surgissent instantanément, fréquemment avec des conséquences financières et émotionnelles dévastatrices.
Cibles prioritaires : données sensibles et infrastructures critiques
Le vrai trésor des cyberattaques ? Les données sensibles. Coordonnées bancaires, identifiants de connexion, secrets industriels : tout est monnayable. Mais au-delà de l’argent, ces renseignements sont utilisés pour manipuler, faire pression ou déclencher d’autres attaques. Une organisation victime d’une fuite de données ne perd pas seulement des chiffres ; mais aussi sa réputation !
Les infrastructures critiques sont des cibles stratégiques : un réseau électrique interrompu, un service de transport bloqué, ou encore un hôpital paralysé par un ransomware sont susceptibles d’entraîner des répercussions massives.
Les attaques informatiques se servent de nos failles techniques et humaines. Pour contrer ces menaces, les sociétés sont tenues de repenser leur sécurité numérique. La formation cybersécurité des collaborateurs est la clé : former vos équipes est essentiel pour protéger efficacement vos données
Quels sont les risques d’une cyberattaque pour les entreprises ?
Imaginez une entreprise bloquée du jour au lendemain, incapable d’accéder à ses données ou de servir ses clients. C’est la réalité que vivent des milliers d’organisations chaque année, victimes de cyberattaques toujours plus sophistiquées. La responsabilité des entreprises dans la gestion de leurs systèmes informatiques est un enjeu majeur. Mais quels sont les véritables risques derrière ces attaques, et pourquoi leur impact est-il si dévastateur ?
Des pertes financières colossales
Dans certains cas, une attaque informatique coûte bien plus qu’une simple interruption de service. Prenez l’exemple d’un ransomware : les pirates bloquent les systèmes et exigent une rançon, souvent évaluée en millions de dollars. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Entre la perte de revenus due à l’arrêt d’activité, les frais de récupération et les investissements en sécurité post-attaque, l’addition grimpe rapidement.
La confiance des clients mise à mal
Lorsqu’une organisation perd les données de ses utilisateurs, elle perd bien plus que des fichiers : elle compromet sa relation de confiance. Qui voudrait confier ses informations à une entreprise incapable de les protéger ? Une cyberattaque ne se contente pas d’affecter les systèmes ; elle frappe également au cœur de la réputation de l’entreprise.
Exploitation des données sensibles
Les données sont la monnaie d’échange du monde numérique. Qu’il s’agisse d’identifiants bancaires, de secrets industriels ou de simples informations personnelles, tout a de la valeur sur le marché noir. Les pirates savent exactement quoi chercher dans les systèmes informatiques pour en tirer profit, parfois au détriment des victimes pendant des années.
Des répercussions légales et réglementaires
Avec des lois comme le RGPD en Europe, une fuite de données qualifiée d’infraction numérique peut rapidement devenir un cauchemar juridique. Amendes élevées, recours collectifs de la part des victimes, pression des régulateurs : les sociétés sont obligées de répondre de leurs failles de sécurité, même après avoir réparé leurs systèmes.
Quels sont les différents types de cyberattaques ?
Nous avons bien saisi l’ampleur des risques et des enjeux des attaques informatiques. Mais techniquement, quels outils et méthodes utilisent les pirates pour infiltrer les systèmes, voler des informations ou perturber des services ? Voici une liste des cyberattaques les plus fréquentes :
Logiciels malveillants (chevaux de Troie, ransomwares, scareware, spyware, rootkits)
Un malware s’introduit discrètement dans vos systèmes pour voler, modifier ou détruire des informations.
Les chevaux de Troie se cachent derrière une façade innocente, imitant des logiciels légitimes pour infiltrer vos systèmes. Quant aux ransomwares, ils prennent vos renseignements en otage : cette forme d’extorsion numérique bloque l’accès à vos fichiers jusqu’au paiement d’une rançon, parfois chiffrée en millions de dollars. Les spywares, eux, espionnent vos activités et collectent les éléments sensibles, et les rootkits modifient le système pour que leur présence passe inaperçue.
Attaques par déni de service distribué (DDoS)
Imaginez un site e-commerce submergé par des milliards de requêtes en pleine période de soldes. Résultat ? Le site est hors service, les clients frustrés, et la société perd des revenus. Les attaques DDoS, qui exploitent des réseaux d’ordinateurs infectés (botnets), paralysent les serveurs en les surchargeant de trafic. Ces attaques visent à perturber les activités des cibles, qu’il s’agisse de sociétés ou de services publics.
Hameçonnage (phishing) et techniques de fraude numérique
Le phishing est un classique. Vous recevez un e-mail qui semble venir de votre banque : il vous demande de « mettre à jour vos informations ». Vous cliquez, et en un instant, vos informations tombent dans les mains des pirates. Ces attaques jouent sur la crédulité et la précipitation. Le spearphishing, encore plus ciblé, s’adresse à des individus spécifiques, notamment des dirigeants de sociétés, pour obtenir des informations critiques.
Ingénierie sociale : manipulation et tromperie
Ici, pas besoin de code complexe. Les cybercriminels s’appuient sur la manipulation humaine pour atteindre leurs objectifs. Un simple appel téléphonique ou un faux badge d’accès suffisent. L’objectif ? Exploiter la confiance ou la peur pour obtenir des mots de passe ou des accès privilégiés.
Compromission de compte et usurpation d’identité
Une fois qu’un pirate met la main sur vos identifiants (grâce à une base de données piratée ou un mot de passe trop simple), il est en capacité d’accéder à vos comptes, voler des informations, et même se faire passer pour vous. Ces attaques ne touchent pas seulement les particuliers : dans le cadre d’une organisation, elles compromettent des réseaux entiers.
Attaques par injection SQL
Les bases de données sont des coffres-forts numériques. Avec une injection SQL, les pirates manipulent le code envoyé au serveur pour accéder à des renseignements sensibles ou modifier des informations critiques. C’est une vulnérabilité courante dans les applications web mal sécurisées.
Attaques de l’homme du milieu (MitM)
Imaginez-vous en train de consulter votre compte bancaire via un Wi-Fi public. Ce que vous ne savez pas, c’est qu’un pirate intercepte vos communications en temps réel. Les attaques MitM permettent de voler des données ou même de modifier des transactions sans que la victime ne s’en rende compte.
Les attaques MitM (man-in-the-middle) permettent de voler des informations ou même de modifier des transactions en temps réel sans que la victime ne s’en rende compte. Comment ? Le pirate intercepte les communications, que ce soit un utilisateur en train de consulter son compte bancaire via un Wi-Fi public ou une société échangeant des données confidentielles.
Scripting inter-site (XSS) et vulnérabilités de navigateur
Les navigateurs web sont parfois des portes d’entrée pour les pirates. Avec des attaques XSS, ils insèrent des scripts malveillants dans des sites légitimes, infectant les utilisateurs qui viennent les lire. Ces techniques exploitent des failles dans les applications web et affectent directement les victimes.
Réseaux de botnets et attaques massives
Un botnet n’est rien de moins qu’une armée d’ordinateurs infectés, contrôlée à distance. Ces machines zombifiées sont en général utilisées pour lancer des attaques DDoS, diffuser des malwares, ou même miner de la cryptomonnaie à l’insu des propriétaires.
Rançongiciels (ransomware)
Le ransomware est l’attaque la plus médiatisée ces dernières années. Les pirates bloquent vos fichiers et exigent une rançon pour les restituer. Mais même si vous payez, rien ne garantit qu’ils ne revendent pas vos informations par la suite. Les entreprises, les hôpitaux ou les institutions publiques sont des cibles privilégiées en raison de l’urgence à rétablir leurs services.
Exemples de cyberattaques récentes en France
Les cyberattaques ne sont pas de simples scénarios fictifs, mais une réalité qui frappe quotidiennement. Cette année, la France a été le théâtre d’incidents majeurs, mettant en lumière la vulnérabilité de nos réseaux informatiques. Voici un aperçu de cyberattaques marquantes ayant touché la France récemment :
Attaque de Free en novembre 2024
En novembre, l’affaire Free a fait grand bruit : un pirate informatique a mis en vente les données personnelles de près de 19,2 millions de clients, dont les IBAN de 5 millions d’entre eux ! Cette fuite a semé l’inquiétude parmi les victimes et généré un véritable raz de marée médiatique. Free a dû réagir rapidement pour colmater ses failles et tenter de regagner la fidélité des utilisateurs, déjà ébranlée.
Hôpital Simone Veil de Cannes en janvier 2024
En début d’année, l’hôpital Simone Veil a été la cible d’un ransomware. Les pirates ont paralysé l’accès aux informations des patients. Pendant plusieurs jours, les équipes médicales ont dû jongler avec des moyens manuels pour continuer à soigner. Cette attaque a souligné à quel point les hôpitaux sont vulnérables face à ces menaces informatiques.
Groupe Ramsay Santé en janvier 2024
Quelques semaines après Cannes, le groupe Ramsay Santé, un acteur majeur de la santé en France, a, lui aussi, été frappé. Les pirates ont accédé à des informations confidentielles sur les patients et les employés. Bien que l’organisation ait réagi rapidement, les répercussions sur sa réputation et sur sa crédibilité auprès de ses utilisateurs ont été significatives.
France Travail en février 2024
L’organisme France Travail n’a pas été épargné. En février, une attaque ciblée a permis aux cybercriminels d’exploiter une faille pour dérober des informations sensibles liées aux chercheurs d’emploi, exposant ces milliers d’utilisateurs à des risques de fraude.
La ville de Saint-Nazaire en avril 2024
Les cybercriminels ne ciblent pas que les grandes structures. En avril, la ville de Saint-Nazaire a été paralysée par une attaque informatique qui a bloqué les services municipaux. Les citoyens ont subi des interruptions dans l’accès à des services vitaux et les équipes municipales ont dû rétablir l’ordre avec des ressources très limitées.
Engie en mai 2024
Le secteur de l’énergie est une cible stratégique pour les pirates. En mai, Engie, le géant de l’énergie, a été victime d’une cyberattaque visant à accéder à des informations stratégiques sûr ses projets. Bien que la société n’ait pas révélé l’ampleur exacte des pertes, cet incident a mis en lumière les menaces croissantes pesant sur les grandes organisations opérant dans des secteurs critiques.
Les JO 2024
Enfin, les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été sous haute surveillance. Plusieurs tentatives de cyberattaques ont été recensées, surtout sur les systèmes de billetterie et les retransmissions en ligne. Cependant, grâce à une préparation rigoureuse et à des outils de sécurité renforcés, ces menaces ont été contenues, évitant ainsi des perturbations majeures. Le rôle de l’ANSSI a été central dans la coordination des efforts pour protéger les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 contre les cybermenaces. Mais ces événements stratégiques montrent que même les organisations les mieux préparées doivent rester sur le qui-vive !
Que ce soit pour déstabiliser une infrastructure critique, compromettre des données ou mettre à genoux des sociétés, les pirates exploitent chaque faille, chaque négligence. Alors, que peut-on faire pour se prémunir contre ces attaques ?
Comment prévenir les cyberattaques ?
Adopter une approche proactive est devenu une nécessité pour les entreprises. La prévention ne se limite pas à des outils technologiques : elle repose avant tout sur deux piliers essentiels, la sensibilisation et la formation à la cybersécurité des équipes.
Les formations à la cybersécurité et sensibilisation des employés
C’est un fait : 90 % des cyberattaques réussies sont liées à une erreur humaine. Cette statistique souligne à quel point les collaborateurs sont, malgré eux, la porte d’entrée des cybercriminels. La bonne nouvelle, c’est qu’une équipe bien formée et sensibilisée est le meilleur rempart contre ces attaques.
La sensibilisation à la cybersécurité, grâce à des outils comme un simulateur de phishing, expose les employés à des scénarios réalistes pour les aider à repérer les menaces. En simulant des attaques courantes, telles que les e-mails frauduleux ou les faux liens, ils développent des réflexes qui les rendent beaucoup moins vulnérables.
À cela s’ajoute la formation à la cybersécurité, qui va plus loin en donnant aux équipes une véritable compréhension des menaces numériques. Cette approche leur permet de reconnaître les comportements suspects et de réagir rapidement face à des situations à risque. Une plateforme de formation en ligne, interactive, engageante et adaptée au rythme d’apprentissage des collaborateurs, renforce efficacement la protection des systèmes d’information.
La combinaison de ces deux approches est donc indispensable pour instaurer une culture de vigilance numérique au sein de l’organisation !
Définir une stratégie de gestion des risques
Personne n’est à l’abri, mais tout le monde peut se préparer. Une stratégie bien définie, incluant des tests d’intrusion réguliers et un framework de réponse clair, est essentielle pour anticiper les cyberattaques. Tout commence par un audit des vulnérabilités : quels sont vos points faibles ? Où se situent les menaces les plus probables ?
Une fois les risques identifiés, il est crucial de mettre en place des politiques précises : gestion des mots de passe, segmentation des accès, surveillance continue des réseaux, un code de conduite pour les employés et plan d’action en cas d’attaque.
Et surtout, ne pas négliger l’aspect humain. Une formation et sensibilisation régulière des collaborateurs, adaptée aux évolutions des menaces, fait partie intégrante de cette stratégie. Car si la technologie évolue, les cybercriminels aussi. Rester en alerte et investir dans des solutions de prévention est indispensable pour protéger efficacement son organisation.
Quelles technologies permettent de se protéger contre les cyberattaques ?
Aujourd’hui, il n’est plus possible d’ignorer la sophistication des cyberattaques. La prévention repose sur un mélange de stratégies humaines et technologiques. Mais quelles sont les technologies clés qui permettent de sécuriser efficacement les systèmes et de protéger ses données ?
Sécurité du cloud et protection des données critiques
Avec la migration massive des sociétés vers des solutions cloud, les données sensibles sont de plus en plus exposées. C’est un coffre-fort digital contenant des informations stratégiques : sans une bonne serrure, il devient une cible facile pour les pirates. Les technologies de sécurité cloud, telles que le chiffrement des données, jouent ce rôle de « serrure ».
Elles assurent que même en cas de fuite, les informations restent illisibles pour les cybercriminels. Par exemple, une organisation stockant des informations bancaires est tenue d’utiliser des sauvegardes automatiques et des outils de détection des anomalies pour surveiller toute activité suspecte en temps réel.
Gestion des identités et des accès (IAM)
La gestion des identités et des accès, ou IAM, pourrait être comparée à un portier à l’entrée d’un immeuble. Chaque utilisateur est contraint de prouver son identité avant d’accéder aux différentes « pièces » du réseau informatique.
En combinant des outils comme l’authentification multifacteur (MFA) et des droits d’accès bien définis, IAM limite drastiquement les risques de compromission. Prenons l’exemple d’un employé qui ne devrait pas accéder aux informations financières de l’entreprise : avec l’IAM, il n’obtiendra jamais ce niveau d’accès. De cette façon, les systèmes restent protégés contre des actions malveillantes, qu’elles soient volontaires ou accidentelles.
Systèmes SIEM et XDR
Les systèmes SIEM (Security Information and Event Management) et XDR (Extended Detection and Response) sont les « yeux » des sociétés en matière de cybersécurité. Ils surveillent chaque mouvement, analysent les comportements inhabituels et déclenchent des alertes avant que les dégâts ne soient irréversibles.
Par exemple, dans le cas où un volume de données inhabituel commence soudainement à être téléchargé, un SIEM identifiera cette anomalie. Un XDR, lui, isolera la menace pour éviter qu’elle ne s’étende. Ces technologies permettent de réagir rapidement et de réduire l’impact des attaques.
La Confiance Zéro
Adopter la stratégie de Confiance Zéro équivaut à imposer une authentification rigoureuse à chaque entité pénétrant un espace, indépendamment des affiliations déclarées. Là où les paradigmes classiques octroient une présomption de légitimité aux acteurs internes, la Confiance Zéro instaure une vérification constante des privilèges d’accès. Cette méthodologie contracte les surfaces exploitables par les cyberattaquants, restreignant drastiquement les mouvements latéraux au sein des infrastructures numériques. En verrouillant chaque passage potentiel, elle constitue une fortification indispensable contre les incursions sophistiquées du paysage cybernétique actuel.
Atténuation et réponse aux cyberattaques
Face aux menaces en ligne, la vitesse est cruciale. Les outils d’atténuation permettent de contenir les attaques rapidement. Par exemple, en cas de ransomware, isoler un système infecté empêche le chiffrement des autres données et limite les dégâts.
Ces technologies incluent aussi des outils de réponse automatisée : quand une menace est détectée, un plan d’action préconfiguré se déclenche pour neutraliser l’attaque. C’est un peu un filet de sécurité, indispensable pour les entreprises.
Correction après une cyberattaque
Dans le cas où le pire est déjà arrivé et que l’attaque a réussi, un post-mortem de cyberattaque et des outils de correction interviennent. Ils permettent d’identifier les failles exploitées, de restaurer les données perdues et de renforcer les réseaux pour éviter une répétition du scénario.
La combinaison de ces technologies offre une défense robuste, mais elles ne sont efficaces que si elles sont intégrées dans une stratégie globale. Couplées à une formation continue des équipes, elles deviennent alors les piliers d’une cybersécurité moderne et proactive.
Comment renforcer sa protection contre les cyberattaques ?
Se protéger des cyberattaques n’est plus une option, c’est une nécessité qui doit être ancrée dans une démarche globale. La menace est bien réelle, mais les solutions existent. Alors, par où commencer pour protéger efficacement son organisation ?
Adopter une approche proactive
Anticiper, c’est mieux que guérir. Il est impératif que les sociétés arrêtent de réagir uniquement en cas d’attaque et adoptent une approche préventive. C’est là qu’une solution comme U-Cyber 360° apporte une vraie valeur ajoutée.
Avec à son CyberScore, cette technologie évalue en temps réel les vulnérabilités humaines et technologiques d’une organisation. Le tableau de bord alerte sur les failles potentielles, donne des rapports détaillés, et propose des actions concrètes pour réduire les risques, renforçant ainsi la résilience générale de l’organisation.
Intégrer la cybersécurité dans le quotidien
La cybersécurité ne relève pas d’une intervention ponctuelle, mais d’une vigilance constante. Pour une protection optimale, des solutions adaptées doivent couvrir l’intégralité des menaces numériques.
C’est précisément ce que propose U-Cyber 360°. Cette solution bloque les attaques avant qu’elles n’atteignent leurs cibles : détection avancée des phishing et ransomwares, simulations immersives et formations pour renforcer la vigilance des équipes. En complément, elle impose une gestion rigoureuse des mots de passe et garantit un partage sécurisé des données grâce à des liens chiffrés.